Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mai, 2018

Marina Cartiant, " Lux mea lex : La lumière est ma loi." *

  Messager, technique mixte : raphia, bois, bambous, 254 x 15 x 10 cm Pour cette nouvelle installation l’artiste a souhaité " faire rentrer le dehors dedans" en se concentrant sur les thèmes de la lumière, des messagers et de la transmission.
 La lumière circonscrit l’espace, l’atmosphère. En définissant les pleins et les déliés des volumes, elle suspend le moment et donne du poids à l'ombre fugitive. L’installation est présentée dans un espace clos où la lumière artificielle des spots fixés sur les murs de la salle d’exposition se lie à la lumière naturelle. La voûte en arc de cercle du site permet de par sa forme de capter les rayons d’un soleil rasant en exploitant les qualités spatiales et sensorielles de la lumière quel que soit son spectre d’émission et ses longueurs d’ondes. Ces jalons lumineux indiquent les chemins vers l’espace, la profondeur, l’infini. 
 L'artiste crée un monde qui exhibe ses éléments constitutifs. Elle s'e

Nathaniel Attar, l’art de consommer

  Humanfuel, 2017, Technique / Medium : Mixte / Bois - Aluminium - Verre 67,5 x 159,5 cm (ep. 9,5 cm) Il interroge notre rapport à la société de consommation à travers un objet familier, ordinaire, produit en série, standardisé qu’il transforme en œuvre d’art. Parcours de l’ordinaire à l’extraordinaire… Nathaniel Attar peint à l'acrylique, use parfois du pochoir et procède à la découpe de canettes qu'il colle et cloue ensuite sur sa surface. « Chaque élément est fixé sur un petit support qui permet de donner du relief à l’œuvre et de laisser retranscrire la légèreté du matériau. » Il s'agit de mettre en évidence le caractère sculptural de la canette au travers d’un prisme critique défiant sa forme et sa fonction.  Peinte, fragmentée, récupérée, recyclée, découpée, pliée et façonnée, la canette, suit un nouveau cycle de vie. « Les canettes sont pour moi le vecteur du concept "Humanfuel"; le contenant de

Jiri Kovanic, sculpteur de l'espace

Par la sculpture, il développe sa sensibilité pour l’édification. Ses œuvres habitent l’espace et construisent des lieux de passage entre intériorité et extériorité. Étranges et poétiques, de bronze et de pierre, les sculptures de Jiri Kovanic jouent aujourd'hui avec la matérialité de l'acier. Ce sont de véritables objets fragmentaires, surréalistes, qui ne deviennent complets que dans la perspective de leurs étirements et leurs rétractions. L'artiste s’approprie la matière d’une manière extrêmement personnelle en jouant de sa disqueuse et de sa soudeuse. Ses plaques d'acier font sens ensemble, dans un espace de dialogue. Elles se transforment dans un rythme en mouvement, comme une forme organique qui ne saurait opter pour une direction précise. Elles s'assemblent, se juxtaposent, s'agencent pour s’influencer, se répondre, se contredire en intégrant dans leur composition le geste d’abandon pour en célébrer la fluidité et la puissance.

Patrice Claude, dynamique virtuelle

Il élargit son champ artistique et renouvelle son discours dans un environnement où tout est numériquement échantillonné et recomposé. A l’aide de trois logiciels distincts Patrice Claude retravaille ses photographies prises par ses soins où dénichées en libre accès sur le Web. Cette matière numérique lui sert de base qu’il retravaille ensuite sur tablette numérique. L’interaction entre le paysage et le programme Sa matrice créative se compose de prises de vue de la nature, de plages mais aussi d’éléments urbains tels que des ponts ou des portes. A l’aide du stylet, l’outil graphique des années 2000, l’image incarnée est passée au crible des filtres numériques. Elle se dissout et évacue hors du réel tout signe pour alimenter la dimension abstraite. Elle se transforme en une quantité impressionnante de données, de nombreux pixels qui décomposent l’image en puzzle. L’espace environnant s’ouvre, se régénère. La lumière, la couleur se modifient dans un