Lou 120 X 80 |
120 x 80 |
80 x 60 |
Objets de convoitise, représentations impalpables absolues de désir, les femmes de Caroline Moisan semblent n’avoir qu’un seul souci, celui de plaire. Elles apparaissent, figuratives, sur bois contreplaqué traité ou carton huilé sous les traits acryliques d'un contour visible qui ne se divise pas. Pa...r sa palette restreinte qui fait la part belle aux tonalités noires et blanches ou au bleu Nuit, ses silhouettes détachent le charnel et se construisent par aplats parfois délicatement envahis d’ornements floraux, toujours autour d'un regard perçant et sexualisant.
"Quand je connaîtrai ton âme, je peindrai tes yeux." Si Modigliani aveuglait ses modèles par crainte de ne pas atteindre la vérité du regard, Caroline Moisan le choisit comme élément central. Elle commence toujours par peindre les yeux, attestant dès le départ d'une présence signifiée. L’attraction visuelle et sensuelle endémique à toutes ses femmes dévoile aussi une touche certaine de virilité ; "elles sont femmes mais pourraient bien être hommes." Ces muses hybrides, tout droit issues de son imagination sont des moments, des instants, des émotions qui ne suivent pas les proportions mais les mouvements. Rêvées et désarticulées, elles géométrisent le réel de l’artiste. "Quand je peins ces femmes n'existent pas mais achevées; elles sont vraiment vivantes pour moi." Ardentes et singulières, ces précieuses élégantes qui répondent aux doux noms d’Angela, Zai, Marilou ou Jane pourraient être les modèles néo-primitivistes des avants gardes russes, inspirations slaves de ses icônes vives. Mais ces égéries oniriques ont également quelque chose des "cover girls" de magazines ou encore des héroïnes de Tim Burton, gothiques et énigmatiques, attestant d’une modernité, d’un glamour revisité et sarcastique probablement inspiré par son grand-père, Roland Moisan, célèbre caricaturiste au Canard Enchaîné.
Caroline Moisan est née le 30 Juin 1968 à Paris.
Elle vit et travaille à Ivry-sur Seine.
"Quand je connaîtrai ton âme, je peindrai tes yeux." Si Modigliani aveuglait ses modèles par crainte de ne pas atteindre la vérité du regard, Caroline Moisan le choisit comme élément central. Elle commence toujours par peindre les yeux, attestant dès le départ d'une présence signifiée. L’attraction visuelle et sensuelle endémique à toutes ses femmes dévoile aussi une touche certaine de virilité ; "elles sont femmes mais pourraient bien être hommes." Ces muses hybrides, tout droit issues de son imagination sont des moments, des instants, des émotions qui ne suivent pas les proportions mais les mouvements. Rêvées et désarticulées, elles géométrisent le réel de l’artiste. "Quand je peins ces femmes n'existent pas mais achevées; elles sont vraiment vivantes pour moi." Ardentes et singulières, ces précieuses élégantes qui répondent aux doux noms d’Angela, Zai, Marilou ou Jane pourraient être les modèles néo-primitivistes des avants gardes russes, inspirations slaves de ses icônes vives. Mais ces égéries oniriques ont également quelque chose des "cover girls" de magazines ou encore des héroïnes de Tim Burton, gothiques et énigmatiques, attestant d’une modernité, d’un glamour revisité et sarcastique probablement inspiré par son grand-père, Roland Moisan, célèbre caricaturiste au Canard Enchaîné.
Caroline Moisan est née le 30 Juin 1968 à Paris.
Elle vit et travaille à Ivry-sur Seine.