Festival, technique mixte sur toile, 292 x 114 cm, 2018 Abandonner l’armure charnelle de ses corps était comme une évidence. Avec cette nouvelle série, l’artiste poursuit son exploration de l’être qu’il dépouille et humanise vers une sublime économie de l’essentiel ; une révélation du lien mystérieux entre la vie et la mort. Christophe Faso ne se baigne jamais deux fois dans le même « flow. » Il élabore ses œuvres comme autant d’enquêtes venant déjouer les cadres. Ses recherches s’enrichissent d’une cohérence perpétuellement hiérarchisée. Les visages, les postures, les créatures imaginaires, la cognition humaine au sein de la société contemporaine font toujours partis de son corpus. Après Les passerelles charnelles où la déstructuration du corps s’incarnait avec grâce et sa boîte à Chimères , réunissant des collages de bêtes humaines, il fait évoluer cette fois sa trame avec une nouvelle entité : la vanité. « La vie, la mort de me...
Les talents émergents de l'art contemporain