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Articles

Affichage des articles du août, 2018

Christophe Faso, pour l’éternité

Festival,   technique mixte sur toile, 292 x 114 cm, 2018   Abandonner l’armure charnelle de ses corps était comme une évidence. Avec cette nouvelle série, l’artiste poursuit son exploration de l’être qu’il dépouille et humanise vers une sublime économie de l’essentiel ; une révélation du lien mystérieux entre la vie et la mort. Christophe Faso ne se baigne jamais deux fois dans le même « flow. » Il élabore ses œuvres comme autant d’enquêtes venant déjouer les cadres. Ses recherches s’enrichissent d’une cohérence perpétuellement hiérarchisée. Les visages, les postures, les créatures imaginaires, la cognition humaine au sein de la société contemporaine font toujours partis de son corpus. Après Les passerelles charnelles où la déstructuration du corps s’incarnait avec grâce et sa boîte à Chimères , réunissant des collages de bêtes humaines, il fait évoluer cette fois sa trame avec une nouvelle entité : la vanité. « La vie, la mort de me...

Natalie Vassil, trajectoire humaine

Extrait de : L’atelier de l’ange - 2017, acrylique et pigments d’Inde, 80 x 130 cm,  acceptée par le jury de “The Artbox Project NY 2018”   Elle travaille dans la fulgurance pour saisir l’immédiateté et capturer ce qui unit. Ses toiles sont des traversées, à chaque fois singulières. Elles déploient leurs lignes perceptives de l’intime et l’universalité ; un véritable carrefour de chemins de vies. « Chaque toile est un instant T tout en pensant que le temps n’existe pas. » C’est dans cette logique de « flash », de laps de temps centrifugé que Natalie Vassil créée. Ses espaces toujours différents ne tiennent pas compte d’un fil chronologique mais d’une articulation qui interroge sur le monde. Sous une force libératrice, comme une évidence, l’échafaudage nébuleux se construit petit à petit. D’abord le fond créé une lumière, avec une réflexion de couleurs à base de pigments issus d’Inde, ...