Peuple des sirènes Sa peinture est directement connectée au processus de la mémoire pour faire ressurgir ses sensations de nature. Elle en ressent les composantes profondes en lien avec les résurgences de l’enfance. « Mon grand-père Théodore avait en Lorraine un jardin féerique où fleurs, rosiers, couleurs, parfums, saveurs se mélangeaient. Ce jardin imprimé dans ma mémoire m'a toujours fasciné. Je tente aujourd’hui d'interpréter ces ressentis de mon enfance. » Ses souvenirs sensoriels et affectifs laissent surgir les réminiscences d’un extérieur enchanté qui devient celui d’un parcours intérieur . Une somme de phénomènes, de mouvements et de correspondances. Ces morceaux de paysages sont autant de catalyseurs de récits possibles entre zones de flou et de détails plus nettement définis, là même où l’ornement masque autant qu’il dévoile. Entre références et substances, la narration sort du cadre et laisse l’histoire se poursuivre. L’expérience qu’elle
Les talents émergents de l'art contemporain