Lait noir du petit jour, acrylique et encre sur toile La série pratique la méthode de l’écaillage des formes et des surfaces où le tracé se livre à une toute nouvelle contingence. « Un espace clos qui finalement va toujours trouver une échappée. » Imprévisibles, toujours renouvelées, des formes concentriques presque géométriques semblent se souvenir et porter en elles la mémoire de leur matrice disparue. Leurs contours visibles prononcés apparaissent sous un trait spontané à l’acrylique et à l’encre sur papier épais. Dans cette immersion enveloppante et organique, Véronique Gros travaille autant sur ce qui relie que sur ce qui sépare. Le lien qui rassemble comme celui qui déchire provoquant la perte, l’éloignement. Entre présence et absence, dans une rapidité insistante et répétée, elle trace, lacère, griffe, creuse, surligne. Rayures, accros, écorchures témoignent de l’accident esthétique où l’aléatoire se révèle en per
Les talents émergents de l'art contemporain