Dans chacune de ses sculptures compactées, son geste débridé, expressionniste témoigne de son esprit libre. Ses pièces en inox, d’une force coercitive, semblent avoir été percutées, attaquées par la trajectoire, comme une somme d’empreintes de la déviance. C’est une ouverture de perspectives, un espace du possible opposé à la rigueur géométrique et contraignante, un moyen de déstabiliser l’espace et les angles droits. Conjuguant forme, volume et masse, elles réunissent un mélange de gravité et d’apesanteur cherchant à les figer dans un état d’attente dynamique, au moment où le matériau pourrait se disloquer, où une image pourrait exister dans une sorte de rêve. Car les œuvres accentuent l’onirisme plutôt que les jeux de codes et de références. Il ne faut pas rechercher les origines du travail d’ Alain Vuillemet dans l’histoire de la sculpture, mais dans quelque chose de plus intérieur. Chaque sculpture habite sa vie propre et laisse l’opportunité de surprendre. Chacune qu
Les talents émergents de l'art contemporain