Son goût pour la matérialité du support, la couleur, la vibration des lignes et des formes, révèle l’alchimie d’un potentiel à la fois symbolique et abstrait. Fascinée par les fresques de l’art pariétal, des murs peints et abîmés par le temps comme ceux de Pompéi, l’artiste cherche un effet de relief en travaillant certaines toiles pour y assembler différents éléments tels que le sable, la sciure, le papier de soie, le carton, le plastique ou encore des circuits électroniques, puis les recouvrir de blanc. Après cette première étape, une ligne simple et sinueuse naît en s’inspirant de la surface irrégulière. La couleur vient ensuite. « La vision de loin du tableau m’intéresse par le mouvement d’ensemble qui s’en dégage, comme d’une carte géographique. » Ses œuvres se construisent selon un processus logique, presque par elles-mêmes et peuvent s’envisager comme des structures arithmétiques, des jeux abstraits de l’esprit. « La ligne simple et pure et les
Les talents émergents de l'art contemporain