Christian
Kubala n’efface pas, il conserve le dispositif de création visible. Un
hypothétique état des lieux, jamais totalement affirmé, ni figuré mais ponctué
de références qui agissent comme des spectres qu’on ne peut saisir que
partiellement.Christian Kubala peint de mémoireles souvenirs qui l'habitent ou visite
les récits légendaires qui hantent son imagination, révélant la triste Ophélie d’Arthur Rimbaud « qui passait, tel
un fantôme blanc sur le long fleuve noir » ou imaginant ce que
pouvait être La Mancha traversée par Don Quichotte. « Je
raconte une histoire mais c'est la peinture qui me guide, entre hésitation et
repenti. Mon travail est une recherche harmonique mêlée de suggestions et de
mystères, tout n'est pas volontairement expliqué pour laisser libre court à
l'imagination de chacun. Le rôle d’un artiste est aussi de faire
rêver ! » Pour
répondre à son désir impérieux de transmettre la palette complexe des émotions
qu’il ressent à propos d’une situation, d’…
Les talents émergents de l'art contemporain