Ses sculptures t émoignent de sa capacité à questionner l’œuvre sur le plan de la forme, de l’espace et de la matière. Roman Hamisky a ffirme sans cesse son goût pour l’expérimentation. Il choisit des matières indociles qui nécessitent l’expertise manuelle. La plupart de ses maquettes sont en terre, en plâtre, ou encore en fils métalliques. Roman sculpte ensuite la tôle de cuivre, le béton ou l’aluminium. Il martèle, soude, ponce, applique de la feuille d’argent et patine à froid ou à chaud. Certaines sculptures sont fondues dans le bronze et travaillées pour obtenir un poli miroir. D’autres œuvres sont réalisées en bois en taille directe ou indirecte. « Les procédés techniques apportent des solutions et soulèvent aussi beaucoup de questions. Les matières restent mystérieuses, insondables (…) J’aime cette idée d’exploration à travers l’expérience, de résultat d’un travail qu’on ne peut pas mesurer à l’avance. » Pour élaborer son langage plastique, l’artiste se lai
A la fois primitives et contemporaines, les sculptures totémiques de Michèle Coudert sont des masques qui fusionnent le rêve et la réalité, le conscient et l’inconscient, révélant la consistance d’une œuvre prolifique. Elle esquisse d’abord au crayon un graphisme qui témoigne déjà d’un caractère, d’une personnalité. Puis le volume est travaillé à l’échelle souhaitée et réalisé avec la matière ; essentiellement le bois, le carton et le papier. Michèle Coudert a recours aux couleurs vives et à un certain degré d’abstraction. Elle simplifie et dépouille, accentue, déforme, à la recherche d'une vérité plus profonde que la ressemblance. « J'adapte la technique proprement dite au propos que je souhaite exprimer. Le récit est toujours présent pendant la création. » Lorsqu’elle ne travaille pas ses sculptures-masques, ses collages à l’acrylique arrachent également du sens en faisant surgir des éléments disparates, abstraits et porteurs d’une narrat