« Je suis atteint d'une rétinite pigmentaire. Il y a cinq couches à l'intérieur de la rétine les pigments se trouvent sur la dernière couche du fond de l'œil. Ces mêmes pigments disparaissent tour à tour du fait de la fabrication d'une mauvaise protéine par l'ADN. Cela provoque un rétrécissement graduel du champ visuel. Je ne vois ainsi qu'une partie de la réalité. » Tout se passe comme si la toile hypertrophiée était une correspondance plastique de la rétinite pigmentaire de l’artiste. La toile se décrypte comme un agrandissement de la vision. Tel un effet de zoom laissant apparaître la trame de la toile. Le processus de création de l’œuvre débute en 1988 à la Villa Arson à Nice où Jean-Marc Pouletaut est initié à la recherche en art contemporain, avant qu’il n’apprenne, en 1993, qu’il était atteint d’une rétinite pigmentaire. Par conséquent, dans ce cas présent, la correspondance plastique est un rapport inconscient entre la création artistique et la
Par procédé numérique, il s’affranchit des limites de l’art pictural traditionnel pour explorer des possibilités de créations inédites. Diplômé de l‘école des arts graphiques de Corvisart à Paris, Michel Richard est un amoureux du dessin et de la photographie depuis toujours. En 2019, il commence à se consacrer à l’art digital, un univers qu’il considère sans limites et qui lui permet de s’exprimer avec la plus grande liberté. Ses travaux offrent une surface infinie où l'imagination peut s'épanouir sans entraves. Ils donnent vie à des mondes fantastiques peuplés de créatures qui déconstruisent le réel pour nous plonger dans des abîmes sans pareils. Dans ce périple technologiquement transformé, des portraits métalliques aux tonalités magnétiques créent une déflagration de contrastes jusqu’aux nuances luminescentes. Les corps en mouvement apparaissent dans un processus de transition. L’artiste convoque une esthétique déstructurée du corps. Des figures, des fe