EVOCATION 466 – 2013– brèche de Saint Maximin, lichen, mousse – h : 35cm. (Collection particulière, Pays-Bas). Olivier Bataille solidifie l’individualité. Son geste expressionniste témoigne de son esprit libre. Il provoque une esthétique inattendue, à la fois minimale et pleine de vitalité. Son marbre, rare, provient d’anciennes carrières du sud-est de la France. En taille directe, il y matérialise le poids de l’imaginaire et la force créatrice de l’aléatoire. « Cette technique spontanée, plus rapide, laisse moins de place au mental qui nous limite. Le but est non pas de faire une sculpture déjà imaginée mais de créer une figure avec tout ce que cela comporte d’incertain. » En se délivrant de la méthode pour accéder à la liberté du geste, l’artiste s’assure d’une autonomie de création. Travailler à partir de la sensation présente, donne une consistance tout à fait singulière au visible. Chaque sculpture laisse l’opportunit
Caractères I, huile sur toile de lin, 80 x 90cm Elle peint la ville sous les lignes de l’horizon, modèle des besaces et des bibliothèques en céramique. Le point commun de ses œuvres est sans aucun doute la géométrie d’un équilibre pesé. Sur la toile, son hommage à la ville est abstrait et se traduit par des lignes qui rendent visible à la lisière de l’explicite, entre apparition et disparition. « Ces lignes verticales évoquent aussi des forêts, des formes géométriques, carrées ou rectangulaires, des ouvertures, des fenêtres laissant entrer la lumière. » Le degré d'abstraction n'est pas total et les lignes de fuites structurent le regard qui rôde jusqu’aux marges de l’image. Elles conduisent vers des perturbations optiques qui altèrent la vision. La hiérarchisation se trouble. Des altitudes aux abysses, un sentiment de vertige invite au déracinement. Le récit se déploie et participe ainsi à un mouvement de métamorphose. Les immeubles se fragm