Fascinée par les mythes et les légendes, elle se nourrit d’histoires ancestrales et de souvenirs d’enfance. Anne Tostivint utilise le dessin pour apprivoiser ses peurs qu’elle transforme en mobile sur papier découpé. A l’aide du crayon, du crayon de couleur, de l’encre de chine, du pastel, de la suie, de l’aquarelle ou encore du stylo bille, elle fabrique des pantins et d’autres poupées fétiches aux corps hybrides. Ces créatures à l’étrangeté tangible font se télescoper l’humain, l’animal, le sauvage et le végétal. Aussi loufoques qu’inquiétantes, entre féerie et cauchemar, ces représentations symboliques sont de pures fantasmagories en période de métamorphose. Les figures jouent dans l’espace avec les oxymores de l’équilibre et du déséquilibre, oscillant de l’allégresse à la tristesse, de l’apparition à la disparition, de la fixité au mouvement, jusqu’au vertige de la légèreté et de la pesanteur. Habiter un territoire ou le déplacement s'exprime de façon circulaire. « C’est la pr
Les talents émergents de l'art contemporain