Chamonix 1900, technique mixte, 95 x 160 cm, 2020 Edward Hopper lui a donné envie de peindre. La peinture de Claude Gazier évoque, comme celle du maître américain, le pouvoir fictionnel d’une certaine nostalgie d’un temps rêvé. Son travail nous place dans un sentiment anachronique de romantisme qui tient d’un état de mouvement. Les sujets apparaissent, semblent flotter, dans un fluide, comme arrêtés dans des poses cinématographiques. C’est un songe d’évidence sentimental, de souvenirs que l’on oublie et qui resurgissent. Sa contemporanéité se situe dans une virtuosité alchimique de dosage des pigments, de caséine sur silice sur panneau. « J’ai cherché une matière qui puisse traduire plastiquement le « grain » et la mobilité d’une image de film. L’usage de matériaux de maçonnerie utilisés pour les fresques murales s’est imposé par leur présence physique, comme la matérialité rugueuse des peintures de Balthus. » La juxtap
Les talents émergents de l'art contemporain