Cette série évoque la nature et ses tourments vacillants, mouvants et vivants. Elle se dessine comme des feuillages portés par la brise du vent, issus des variations de son esprit, préservant tout leur secret. En suivant un processus essentiellement intuitif, Jean-Marie Bidet fait surgir des sensations de nature. « Il suffit de regarder, de sentir et d’écouter mère Nature, notre chère Gaïa. Puis cela commence à se mettre en place, aidé par notre guide spirituel qui prend les commandes. » Son appréhension de l’environnement est une errance subjective où la dérive devient liberté. L’artiste travaille avec un mélange de divers médias ; l’encre d’imprimerie, le stylo, le feutre, divers crayons tendres, parfois du brou de noix très dilué qu’il peaufine avec de la mine plomb. Sa force poétique s’appuie sur une palette volontairement réduite traitée souvent avec une valeur de bichromie ; une dualité noire et blanche, entre profondeur et illuminat
Les talents émergents de l'art contemporain