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Articles

Affichage des articles du août, 2022

Jean-Marie Bidet, nature chahutée

  Cette série évoque la nature et ses tourments vacillants, mouvants et vivants. Elle se dessine comme des feuillages portés par la brise du vent, issus des variations de son esprit, préservant tout leur secret.   En suivant un processus essentiellement intuitif, Jean-Marie Bidet fait surgir des sensations de nature. « Il suffit de regarder, de sentir et d’écouter mère Nature, notre chère Gaïa. Puis cela commence à se mettre en place, aidé par notre guide spirituel qui prend les commandes. » Son appréhension de l’environnement est une errance subjective où la dérive devient liberté.   L’artiste travaille avec un mélange de divers médias ; l’encre d’imprimerie, le stylo, le feutre, divers crayons tendres, parfois du brou de noix très dilué qu’il peaufine avec de la mine plomb.   Sa force poétique s’appuie sur une palette volontairement réduite traitée souvent avec une valeur de bichromie ; une dualité noire et blanche, entre profondeur et illuminat

Roman Hamisky, une atmosphère anachronique

    Ses sculptures t émoignent de sa capacité à questionner l’œuvre sur le plan de la forme, de l’espace et de la matière. Roman Hamisky a ffirme sans cesse son goût pour l’expérimentation. Il choisit des matières indociles qui nécessitent l’expertise manuelle. La plupart de ses maquettes sont en terre, en plâtre, ou encore en fils métalliques. Roman sculpte ensuite la tôle de cuivre, le béton ou l’aluminium.   Il martèle, soude, ponce, applique de la feuille d’argent et patine à froid ou à chaud. Certaines sculptures sont fondues dans le bronze et travaillées pour obtenir un poli miroir. D’autres œuvres sont réalisées en bois en taille directe ou indirecte.   « Les procédés techniques apportent des solutions et soulèvent aussi beaucoup de questions. Les matières restent mystérieuses, insondables (…) J’aime cette idée d’exploration à travers l’expérience, de résultat d’un travail qu’on ne peut pas mesurer à l’avance. »   Pour élaborer son langage plastique, l’artiste se lai