Les sculptures de Line Bonnef puisent l’inspiration de leurs lignes dans le sillon des signes de la culture orientale pour un voyage hors du temps. Pour sa série Kalli , qui signifie littéralement « poème en mouvement » en Indien, l’artiste utilise la résine, un matériau solide et léger, adaptable à ses idées les plus sophistiquées. Une ou plusieurs tiges métalliques soudées portent d’abord un grillage sur lequel est placé du tissu de verre imbibé de résine polyester. Les espaces creux sont ensuite comblés à l’enduit. Enfin l’ensemble est poncé jusqu’à obtenir une surface lisse, puis peint. Line Bonnef qui a longtemps pratiqué la danse et la chorégraphie, cherche ici à exprimer l’idée de mouvement qu’elle associe aux lignes d’écritures calligraphiques. « C’est un ouvrage du calligraphe Hassan Massoudy qui m’a permis de faire le lien entre l’idée du mouvement et sa transposition en trois dimensions. Le geste libre de la main du calligraphe est comme
Les talents émergents de l'art contemporain