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Articles

Affichage des articles du novembre, 2014

Alain Malo, « à corps » urbains

  109 Boulevard Haussmann, une devanture du 19ème siècle. Huile sur toile, 100 x 100 cm La présence du corps a toujours été centrale dans sa pratique. Sa série « Femmes dans la ville » opte pour une physicalité plus frontale où le réalisme de la nudité se dispute à l’étrange. Habituellement restreint à l’intime et proscrit du territoire extérieur, le nu apparaît ici sous un usage public, inséré dans l’espace urbain, une rue, un passage, une place… Le surgissement inattendu de la femme dévêtue, n’attire pour autant pas le regard du passant dans la scène.   “Un corps qui ne cache rien montre à l’évidence qu’il n’a rien à cacher. Il est sans mystère, pur, confronté aux personnages du quotidien, à leur complexité, aux interrogations de leurs existences et à l’espace urbain malheureusement quelquefois déshumanisé.” En imbriquant l’intime et le questionnement social, l’artiste interroge la liberté du corps, sa captation du sensible par un pur moment de relation au monde.

Alexis Jarret, le contraste de l’introspection

Parc Alexis Jarret livre au Médium des fragments de récits en relation avec la nature ; le ciel, les arbres, l’eau, les montagnes.   « Ce que je veux, c’est retrouver le Paradis perdu car L’homme porte en lui la nostalgie du Paradis. » Il invoque autant sa relation avec l’extérieur que son monde souterrain, en jouant de ce que l’image meut en lui. « Les ombres et les lumières donnent à voir une partie de l’inconscient car celui-ci s’exprime avec un langage originel, archaïque. Les images des rêves sont floues, abstraites et il faut que notre esprit conscient y apporte de l’ordre en les interprétant. » Fervent admirateur du psychanalyste Jung, l’artiste revendique la part visible de l’inconscient dans ses travaux . Une « quête de Soi » qui s’apparente à sa propre introspection. Cette double évocation du « dehors » et du « dedans » souligne un processus entièrement relié à l’âme et à l’environnement. Ses œuvres sont contextuelles et basées sur de m

Patricia Prouts-labeyrie, réalité multiple

Territoires pélagiques est une série d’œuvres construite à partir de séjours ; de périodes et de territoires qui questionnent la notion du paysage et son impact sur le processus de création.  Né dans le paysage montagneux des Pyrénées Ariégeoises, le projet de Patricia Proust-labeyrie « nécessite une attitude d’auto-observation, de perception et de réception maximale entraînant plusieurs contraintes : la solitude, un lieu, une durée minimum d’un mois (…) sans intention précise, sans motivation de rendu d’un quelconque travail, avec une mise en totale disponibilité et porosité. » Cinq territoires (Ciel, Paysage, Abri, Silence, Météores) se sont progressivement élaborés avec leurs propres procédés techniques. Une créativité sous toutes ses formes pour matérialiser le lieu vécu . Peinture à l’acrylique, à l’huile, enduit mat et granuleux, végétaux et minéraux prélevés sur les lieux, cire de bougie, fixé sous verre à l’acrylique ou photos tirées sur plexiglas, écrits apposés…