Avec cette série, Jean-Marc Pouletaut explore la notion de « toucher visuel », entre l’optique et l’haptique. Cette série présente quatre toiles monumentales de 2,4 x 10 mètres réalisées en janvier 1998 lorsque Jean-Marc Pouletaut était encore voyant. En octobre la même année, l’artiste perd la vue suite à une rétinite pigmentaire. Le procédé isole l’eau pour mieux la représenter par l’intermédiaire de la peinture acrylique noire sur un tissu écru suspendu sur un fil. Sous la forme d’empreintes des cinq doigts de la main droite, des traces apparaissent hiérarchisées dans un mouvement uniformément accéléré selon trois axes. D’abord un inventaire systématique des empreintes, colonne par colonne. Puis un remplissage total de la toile avec les cinq doigts de la main. Et enfin deux autres compositions différentes toujours avec les empreintes des doigts. Pour ce faire, l’artiste plonge ses mains dans le pot d’acrylique puis appose ses empreintes côte
Les talents émergents de l'art contemporain