Grande Ses dessins jouent des conventions graphiques, linguistiques, culturelles pour broder sur papier des scènes figurées où le sens se confronte à l’absurde. Lorsqu’on lui pose la question de ses influences, l’artiste répond volontiers que son procédé s’inspire des techniques du graphisme, du mouvement « Beat » ou encore du « Cut-up » ; une technique expérimentée par les écrivains William Seward Burroughs et Jack Kerouac. Cette dernière permet de découper un texte original en fragments aléatoires avant d’être librement réarrangés pour constituer un nouveau message. « J’aime les mots, l’univers de la littérature, je vis dans un univers bilingue et mon univers personnel s'est enrichi à travers les deux cultures, grecque et française. » En référence à ce collage littéraire qu’elle utilise comme un transfert, Stavroula utilise une photo ou un assemblage de photos riches de sens, puis enlève, ajoute, transforme. Au crayon, à la mine de plomb sur papier ou encore su
Les talents émergents de l'art contemporain