Avec la Lumière de la Sagesse, Marie-Rose Atchama
s’est vue accorder la bénédiction d’une entité spirituelle afin d’ouvrir un
espace créatif imaginaire, catalyseur de nos croyances.
Cet ouvrage a
paru cette année pour fêter une date emblématique ; l’éveil spirituel de
l’artiste.
« Il a débuté lorsque j’avais trente-trois ans il
y a trente-trois ans. Cette année est pour moi une date anniversaire. »
Le livre se construit selon quatre
chapitres ; la lumière, la croix, l’énergie et la voix.
Symbole de la totalité, le
chiffre quatre est considéré comme la racine de toutes choses. Il représente le
sens de la révélation, de la stabilité.
Des psaumes rédigés par l’artiste accompagne
ses dessins réalisés selon un procédé antique. Ils sont accomplis à la plume
à l’encre de chine et à l’acrylique sur un parchemin authentique en peau de
mouton.
« Toute notre création résulte selon moi de
notre lumière à l'image de la Lumière Divine. »
La
lumière qu’elle découvre dans sa propre conscience prend la forme d’une fleur
constituée de quatre pétales, autre allusion au chiffre quatre.
« Cette
lumière me conduit vers toutes mes créations (…) Les
fleurs représentent les vertus de la sagesse que j'ai ressenties au
cours de mon éveil spirituel dans le regard de Dieu. »
L’artiste restitue l’énergie ressentie comme une matière visuelle tout en conservant la densité spirituelle.
L’artiste restitue l’énergie ressentie comme une matière visuelle tout en conservant la densité spirituelle.
Ces fleurs graphiques, dont certaines abritent des lettres, soufflent une voix sage et distincte qui élève, libère et se transmet.
Marie-Rose recadre, multiplie le texte et le motif à la recherche d’une
perception spontanée une émotion naturelle, brute, innée.
Une sensation de suspension et une aura bienveillante se dégagent de son ouvrage
qui enveloppe et lie l’art à la spiritualité, dans sa dimension
concrète mais aussi dans sa projection poétique.
La surface immaculée au dépouillement rigoureux imprime des tonalités
joyeuses bleues, jaunes, rouges, vertes, oranges… Le rapprochement des
couleurs englobe littéralement dans une absorption visuelle entre
matérialité et immatérialité, entre le visible et l’invisible.
L’auteur travaille la forme minimale mais ouvre vers des hors-champs
perceptifs plus impénétrables. Les déclinaisons du motif mutent en
hyper sensations. Cette exploration méditative soutenue par les mots
invite à la clairvoyance.
L’ouvrage se lit à multiples vitesses du début à la fin ou par fragments
autonomes.
Chaque page propulse des pensées qui apparaissent semblables mais qui
redoublent d’altérités. Ces ricochets verbaux à la pulsation ininterrompue
accompagnent les fleurs envisagées comme des émanations sérielles.
Marie-Rose Atchama nous invite à franchir un seuil où les potentialités de
questionnement et de convictions se confrontent. La foi se laisse approcher par
le champ vibratoire de la lumière de l’œuvre et de celle qui peut retentir en chacun
de nous.