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Articles

Affichage des articles du janvier, 2020

Gabrielle Hollensett, en transit

  Le retour , huile sur toile, 162 x 130 cm Avec Gabrielle Hollensett , nous sommes les passagers clandestins, spectateurs d’un transit. Au bord de l’eau, sous des latitudes flottantes, prêts à lâcher prise pour élargir nos possibilités de perception. L’artiste fait appel à sa mémoire pour revivre des atmosphères visuelles et olfactives de sa région natale du Nord de la France. « Les rives de l'Escaut, les hauts fourneaux, l'ambiance industrielle, la dureté de la vie ouvrière, la tristesse… »  Autant de territoires authentiques et de sensations marquées où réside un imaginaire nourri. Là-même où s’entrelacent le marin et l’urbain, le naturel et le bitume, entre solidité et fragilité, entre forme fixe et instabilité. Cette déflagration des contrastes est soutenue par le regard sensible de Gabrielle . Elle revendique son attraction pour la ville, les ports, la mer qui selon elle sont des éléments fois...

J.L Manuel, l’imagination reprend ses droits

  Psychedelic circus, une grande majorité de singes refusent toujours de croire que l’Homme descend d’eux, huile sur toile, 165 x 55 cm Dans une veine surréaliste décalée, J.L Manuel laisse l’imagination reprendre ses droits afin de rejouer différemment le réel. Pour ce faire, il brouille les pistes entre l’impulsion et la distance, entre la tentative d’un récit et les appareils critiques de la dérision. L’artiste ne renie pas ses influences pour Dali, Magritte, Ernst, le précurseur fantastique Bosch ou encore d’autres artistes plus contemporains qui travaillent comme ces référents l’ambivalence du langage pictural. Dans son élan narratif, J.L Manuel f ait se télescoper corps, animaux, espaces et paysages. Ces représentations éparses constituent un champ de signes riches qui nous fait douter de ce que l’on regarde. Du surgissement de l’image à la dissolution de son interprétation, la réalité construite est remise en cause avec une ...