« J’avais l’envie de parler de ma ville ; Marseille, ville mal aimée et pourtant si belle, fendue par ses stigmates, ses blessures urbaines, qui n’offre sa protection divine de la Bonne Mère qu’à ceux qui s’en émerveillent. » Eric Petr s’est volontairement plongé dans un environnement familier rempli de repères. Malgré une connaissance précise des lieux, il a cependant choisi l’errance et la surprise picturale. Dans l’intimité d’un endroit, un appartement situé au 8e étage de la cité radieuse du Corbusier où l’on peut contempler la beauté de la cité phocéenne, il a réalisé ses photographies à l’aide d’un appareil numérique monté d'un objectif des années soixante. Les images ont été capturées en une seule prise de vue, dans la spontanéité, sans post traitement en décembre 2020. Vue de ses hauteurs, Marseille, cité de lumière endormie, donne une impression de vie, de mouvement. Les arrêts sur image reconstruisent l’identité de la ville. Ce sont des rencontres fortuites,
Les talents émergents de l'art contemporain