L'ombrelle des coeurs amoureux |
La peinture de Mahé Ros se conçoit comme un attrape-rêve qui capture un imaginaire joyeux où l’onirisme se décrypte par contemplation esthétique comme par enchantement.
A l’écart du monde, loin des flux des images, sans rompre tout lien pour autant, la poésie de Mahé Ros entre par symbolisme avec une manière de poser les choses comme des indices.
Son univers onirique se devine dans de merveilleux villages fleuris où les amoureux s’enlacent et flottent dans les airs. La nature étincelante se confond avec les astres, les marionnettes parlent avec le cœur, Les chats et chiens bleus se laisse caresser, les licornes dialoguent avec les jeunes filles et les colombes s’envolent pour annoncer la paix. Les fleurs de lotus et les tournesols chantent la mélodie du bonheur que la flûte, la lyre, le banjo ou le piano font résonner. Cette correspondance entre le son et la couleur délivre une mélodie esthétique, universellement perceptible ; un enchantement incarné où l’âme s’écoute aussi en silence.
Mahé Ros s’inspire des contes, des légendes, des mythologies, parfois de ses rêves mais également d’auteurs tels que William Blake, Carl Gustav Jung ou Kathleen Raine qui rejoignent son atmosphère « hallucinée » et moderne.
« Chacun de mes tableaux raconte sa propre histoire et j’y inclue bien entendu la mienne. »
L’artiste nous ouvre les portes de sa perception de l’amour et de la sérénité où « l’imagination active*» se dilue savamment par la spontanéité de son geste.
La narration se superpose et se démultiplie selon trois surfaces physiques et mentales.
« Ce sont trois plans de lecture ; le fond habité par des visages que j’appelle mes « gardiens du silence », le monde de la réalité et de la forme évoqué par le personnage central et le monde de l’infiniment petit peuplé de personnages féeriques. »
Cette révélation progressive est soutenue par une technique mixte ; peinture acrylique, collage de papier, gravure, empreintes, incrustations de paillettes multicolores, peinture cuivre ou feuille d’or véritable qu’elle transmet volontiers aujourd’hui à ses élèves.**
La palette vive et chaleureuse témoigne de son attrait inné de la couleur.
« En 1984, j’ai repris mes pinceaux en Martinique grâce aux peintures de Gauguin (musée du Carbet). Les couleurs chatoyantes de sa palette m’ont beaucoup inspirées et continuent inconsciemment aujourd’hui. Ce séjour Outre-Mer de sept années a vivement marqué mon art où la lumière et les couleurs restent constamment prégnantes. »
La géographie mentale de l’artiste nous plonge aux racines de son inconscient pour dévoiler les forces vitales et les mouvements organiques qui déterminent la vie de l’esprit qui échappe à la raison.
Dans ce monde fantasmagorique où les êtres et les choses prennent un aspect imprévu et insolite, l’âme et le cœur se lient. Les travaux de Mahé Ros captent l’attention et apaisent les différends. En se parant d’une couleur de rêve, ils touchent la pulpe de l’humain et le mystère de l’être en faisant surgir les émotions et les sentiments les plus enfouis.
* méthode de psychologie analytique, théorie créée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung.
** Stages de peinture créative à découvrir sur son site.
Son univers onirique se devine dans de merveilleux villages fleuris où les amoureux s’enlacent et flottent dans les airs. La nature étincelante se confond avec les astres, les marionnettes parlent avec le cœur, Les chats et chiens bleus se laisse caresser, les licornes dialoguent avec les jeunes filles et les colombes s’envolent pour annoncer la paix. Les fleurs de lotus et les tournesols chantent la mélodie du bonheur que la flûte, la lyre, le banjo ou le piano font résonner. Cette correspondance entre le son et la couleur délivre une mélodie esthétique, universellement perceptible ; un enchantement incarné où l’âme s’écoute aussi en silence.
Mahé Ros s’inspire des contes, des légendes, des mythologies, parfois de ses rêves mais également d’auteurs tels que William Blake, Carl Gustav Jung ou Kathleen Raine qui rejoignent son atmosphère « hallucinée » et moderne.
« Chacun de mes tableaux raconte sa propre histoire et j’y inclue bien entendu la mienne. »
L’artiste nous ouvre les portes de sa perception de l’amour et de la sérénité où « l’imagination active*» se dilue savamment par la spontanéité de son geste.
La narration se superpose et se démultiplie selon trois surfaces physiques et mentales.
« Ce sont trois plans de lecture ; le fond habité par des visages que j’appelle mes « gardiens du silence », le monde de la réalité et de la forme évoqué par le personnage central et le monde de l’infiniment petit peuplé de personnages féeriques. »
Cette révélation progressive est soutenue par une technique mixte ; peinture acrylique, collage de papier, gravure, empreintes, incrustations de paillettes multicolores, peinture cuivre ou feuille d’or véritable qu’elle transmet volontiers aujourd’hui à ses élèves.**
La palette vive et chaleureuse témoigne de son attrait inné de la couleur.
« En 1984, j’ai repris mes pinceaux en Martinique grâce aux peintures de Gauguin (musée du Carbet). Les couleurs chatoyantes de sa palette m’ont beaucoup inspirées et continuent inconsciemment aujourd’hui. Ce séjour Outre-Mer de sept années a vivement marqué mon art où la lumière et les couleurs restent constamment prégnantes. »
La géographie mentale de l’artiste nous plonge aux racines de son inconscient pour dévoiler les forces vitales et les mouvements organiques qui déterminent la vie de l’esprit qui échappe à la raison.
Dans ce monde fantasmagorique où les êtres et les choses prennent un aspect imprévu et insolite, l’âme et le cœur se lient. Les travaux de Mahé Ros captent l’attention et apaisent les différends. En se parant d’une couleur de rêve, ils touchent la pulpe de l’humain et le mystère de l’être en faisant surgir les émotions et les sentiments les plus enfouis.
* méthode de psychologie analytique, théorie créée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung.
** Stages de peinture créative à découvrir sur son site.