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Myriam D, un monde fragmenté.

 

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Acrylique sur Toile (54x65 cm)

L'expérimentation des formes et des couleurs guident son imaginaire et ses émotions qu’elle retranscrit sur toile ou sur bois selon une certaine fragmentation.

 

L’artiste a recours aux composantes essentielles. Les couleurs et les formes la conduisent vers un équilibre harmonieux, faisant état d’une relation au monde, à la nature.

« La nature c'est l'ombre et la lumière chaque fois différentes, les odeurs, le bruit, la couleur des saisons ; une véritable symphonie. »

 

La composition est cadencée. Les contrastes et les variations sont accentués par le recours à une expérience de l’espace, des formes géométriques, des lignes et des angles aigus, droits, obtus.

« Les formes géométriques reflètent certainement ma personnalité ; la droiture, la justice, la rigueur, l'équilibre et l'harmonie. »

Myriam structure, quadrille, cherche un rythme, sans que le regard se fixe sur un angle plutôt qu’un autre. Des espaces distincts se scindent et pondèrent la surface par cette construction formelle. Chaque composition est pensée au préalable.


L’artiste fait prendre au réel une autre forme, qui n'est pas tout à fait la même et la rend étrangère dans son nouvel état. Chaque tableau se transforme au fur et à mesure qu’on le regarde. Par le jeu d’aplats, de lignes et de fragments de figures, la logique narrative reste en suspens. L’artiste revendique la force imageante. La composition a cette autre particularité d’être mouvante, hybride et toute entière concentrée sur la libre interprétation. Portraits, instruments de musique, danseurs, natures mortes, marines, oiseaux, forêts et arbres foisonnent la surface. La peintre est passionnée par les arbres depuis son enfance.

« Les arbres représentent pour moi la vie, ils apportent tellement à l'Humanité. »

 

Son champ reste libre à l’expérimentation des techniques mixtes mais s’exprime plus volontiers à l’acrylique, son médium de prédilection, auquel elle peut associer de l’encre ou des feutres. La palette est vive et participe à un univers fantasmé de strates réelles et fictionnelles qui s’imbriquent et s’entremêlent.

« Je n'aime pas les ténèbres c'est la mort (…) Je passe du temps à recueillir les couleurs et les pigments que la nature nous donne. Je fais de l'aquarelle avec une infusion de thé et de fleurs, de la poudre de safran ou de curcuma. » 

Sous la densité des pigments et des contrastes, les pièces du puzzle se construisent. Notre regard est invité à errer librement d’une œuvre à l’autre.

 

Myriam D envisage ses travaux de façon modulaire, dans une constante évolution. Elle pose un regard poétique sur l’environnement avec une intensité formelle et une énergie émotionnelle, révélant toute la complexité et les contradictions d’un monde fragmenté.