La peinture d’Orlando Latour est
constituée d’une série d’apparitions qui semble s’effacer de la surface de
représentation. Sa vision soluble, aussi figurée que déstructurée laisse
présager la virulence d’un geste qui accueille le tourment et la survie.
Il peint à l’acrylique des portraits de ses ancêtres imaginaires (lui qui n’en a pas), des figures de la peinture classique. Les couleurs se mélangent, se diluent et provoquent un effet entre statisme, vibration et disparition. Orlando ne revendique pas la fragmentation mais l’écrasement.
« Il s’agit de créer un substrat presque organique, une matière dont on ne saurait dire s’il s’agit d’une chose écrasée ou d’un élément anatomique, je ne sais quel viscère. » Son geste exige la méthode mais assume les errances, le hasard et l’imprévu.
Les silhouettes s’imposent au-delà du temps et des affres de l’Histoire. Les visages sont absorbés dans leur contemplation. Certains regardent le spectateur d’un œil spectral. Il s’agit d’interroger l’effac…
Il peint à l’acrylique des portraits de ses ancêtres imaginaires (lui qui n’en a pas), des figures de la peinture classique. Les couleurs se mélangent, se diluent et provoquent un effet entre statisme, vibration et disparition. Orlando ne revendique pas la fragmentation mais l’écrasement.
« Il s’agit de créer un substrat presque organique, une matière dont on ne saurait dire s’il s’agit d’une chose écrasée ou d’un élément anatomique, je ne sais quel viscère. » Son geste exige la méthode mais assume les errances, le hasard et l’imprévu.
Les silhouettes s’imposent au-delà du temps et des affres de l’Histoire. Les visages sont absorbés dans leur contemplation. Certains regardent le spectateur d’un œil spectral. Il s’agit d’interroger l’effac…