Par la sculpture, il développe sa sensibilité pour
l’édification. Ses œuvres habitent l’espace et construisent des lieux de
passage entre intériorité et extériorité.
Étranges et poétiques, de bronze et de pierre, les sculptures de Jiri Kovanic jouent aujourd'hui avec la matérialité de l'acier. Ce sont de véritables objets fragmentaires, surréalistes, qui ne deviennent complets que dans la perspective de leurs étirements et leurs rétractions. L'artiste s’approprie la matière d’une manière extrêmement personnelle en jouant de sa disqueuse et de sa soudeuse. Ses plaques d'acier font sens ensemble, dans un espace de dialogue. Elles se transforment dans un rythme en mouvement, comme une forme organique qui ne saurait opter pour une direction précise. Elles s'assemblent, se juxtaposent, s'agencent pour s’influencer, se répondre, se contredire en intégrant dans leur composition le geste d’abandon pour en célébrer la fluidité et la puissance.
Architecte de formation, Jiri ne dessine sur papier que les reliefs et s'attache sans modèles préalables à la dimension abstraite qui vient dicter les contours de la réalité. "C'est l'espace et la relation des matières qui me guident". Les œuvres Espace protégé, Signal aux étoiles, ou encore les Portes du vent témoignent de cet univers cher à l'artiste où les surfaces et les volumes s’ouvrent et se rencontrent.
Jiri a tout d’un sculpteur de l’espace qui agence ses sculptures pour créer un paysage narratif en affirmant la permanence et la force de son positionnement.
Étranges et poétiques, de bronze et de pierre, les sculptures de Jiri Kovanic jouent aujourd'hui avec la matérialité de l'acier. Ce sont de véritables objets fragmentaires, surréalistes, qui ne deviennent complets que dans la perspective de leurs étirements et leurs rétractions. L'artiste s’approprie la matière d’une manière extrêmement personnelle en jouant de sa disqueuse et de sa soudeuse. Ses plaques d'acier font sens ensemble, dans un espace de dialogue. Elles se transforment dans un rythme en mouvement, comme une forme organique qui ne saurait opter pour une direction précise. Elles s'assemblent, se juxtaposent, s'agencent pour s’influencer, se répondre, se contredire en intégrant dans leur composition le geste d’abandon pour en célébrer la fluidité et la puissance.
Architecte de formation, Jiri ne dessine sur papier que les reliefs et s'attache sans modèles préalables à la dimension abstraite qui vient dicter les contours de la réalité. "C'est l'espace et la relation des matières qui me guident". Les œuvres Espace protégé, Signal aux étoiles, ou encore les Portes du vent témoignent de cet univers cher à l'artiste où les surfaces et les volumes s’ouvrent et se rencontrent.
Jiri a tout d’un sculpteur de l’espace qui agence ses sculptures pour créer un paysage narratif en affirmant la permanence et la force de son positionnement.
Autre
caractéristique de la puissance expressive de ses sculptures : la mobilité.
Certaines œuvres hybrides et démontables s'apposent dans différentes positions,
d'autres ont des postures définies selon la manière de poser la question de
l’équilibre et la répartition physique des masses. La rigueur du métal
rencontre la fragilité de l'évocation d'une image, d'une représentation, d'une
scène, d'un paysage, d'une personne.
La situation immersive de l’œuvre l’intègre à la lisière du dedans et du dehors en permettant de passer à travers, comme une matière à trois temps : intériorité, entre-deux et extériorité. Les soudures volontairement débordantes accentuent ces espaces interstitiels visibles et invitent alors à la reconsidération des marges et des absences, des pleins et des vides.
La situation immersive de l’œuvre l’intègre à la lisière du dedans et du dehors en permettant de passer à travers, comme une matière à trois temps : intériorité, entre-deux et extériorité. Les soudures volontairement débordantes accentuent ces espaces interstitiels visibles et invitent alors à la reconsidération des marges et des absences, des pleins et des vides.
L'acier brut est parfois habillé de
couleurs vives telles que le rouge, le jaune... Cette matière usinée évoque l’activité d’un champ
social. Jiri est franco-tchèque et sans aucun doute observateur de la société
postcommuniste où il a grandi. Il énumère, dans ses œuvres, les conséquences
des états de transition sur les espaces et les hommes. Familier de ces moments
de contiguïté ou de rapprochement arbitraire, il a toujours posé son œil sur
les indices de mutation de l’urbanisme en citant volontiers ses coups de cœur
pour l'architecture audacieuse de Franck Gehry ou pour le rayonnisme russe de
Mikhail Larionov. La sensation de vitesse et de mécanique comme les qualités
abstraites de la ligne sont bien présentes dans l'œuvre de Jiri. Ses
assemblages d'acier fonctionnent comme des vecteurs de référence et
d’agrandissement de la mémoire en portant une attention particulière à des
moments et à des traces de vie. Ce sont d'originales allégories du temps
suspendu qui accèdent à une présence adressée pour s'installer dans la durée.
Les formes fascinantes renvoient aussi à un imaginaire proche de la science-fiction et d'un certain rétro-futurisme. Entre abstraction géométrique, architecture utopique et expérimentation formelle moderniste, ces travaux nous immergent dans des expériences sensorielles et fictionnelles. Ils parviennent à révéler une esthétique réinventée en créant un impact sur nos émotions. Certaines œuvres furieusement franches et dressées chérissent la grande échelle. De la sculpture de salon à l’œuvre monumentale, Jiri sait ménager les équilibres. L’ancrage est d’ailleurs déterminant et soutient sa dynamique de recherche. République Tchèque, Slovaquie, Italie, France, Japon, Taïwan, Chine, Turquie, Égypte sont autant de terres qui accueillent aujourd'hui ses sculptures en acier et en pierre pour mieux faire apparaître leur singularité universelle.
Les formes fascinantes renvoient aussi à un imaginaire proche de la science-fiction et d'un certain rétro-futurisme. Entre abstraction géométrique, architecture utopique et expérimentation formelle moderniste, ces travaux nous immergent dans des expériences sensorielles et fictionnelles. Ils parviennent à révéler une esthétique réinventée en créant un impact sur nos émotions. Certaines œuvres furieusement franches et dressées chérissent la grande échelle. De la sculpture de salon à l’œuvre monumentale, Jiri sait ménager les équilibres. L’ancrage est d’ailleurs déterminant et soutient sa dynamique de recherche. République Tchèque, Slovaquie, Italie, France, Japon, Taïwan, Chine, Turquie, Égypte sont autant de terres qui accueillent aujourd'hui ses sculptures en acier et en pierre pour mieux faire apparaître leur singularité universelle.