Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du septembre, 2019

Stavroula Chronopoulou-Roux, le sens et l’absurde

  Grande Ses dessins jouent des conventions graphiques, linguistiques, culturelles pour broder sur papier des scènes figurées où le sens se confronte à l’absurde.  Lorsqu’on lui pose la question de ses influences, l’artiste répond volontiers que son procédé s’inspire des techniques du graphisme, du mouvement « Beat » ou encore du « Cut-up » ; une technique expérimentée par les écrivains William Seward Burroughs et Jack Kerouac. Cette dernière permet de découper un texte original en fragments aléatoires avant d’être librement réarrangés pour constituer un nouveau message. « J’aime les mots, l’univers de la littérature, je vis dans un univers bilingue et mon univers personnel s'est enrichi à travers les deux cultures, grecque et française. » En référence à ce collage littéraire qu’elle utilise comme un transfert, Stavroula utilise une photo ou un assemblage de photos riches de sens, puis enlève, ajoute, transforme. Au crayon, à la mine de plomb sur papier ou encore su

François Groslière libère la beauté

  Cambrure d'enfer scooter 130 x 90 cm Imprégné du vocabulaire de l’illustration, il travaille systématiquement l’esquisse avant la peinture qu’il finalise par une touche voluptueuse sur toile, libérant généreusement les courbes féminines . François Groslière est d’abord dessinateur. Il collabore pendant près de trente ans dans une agence de communication de renom avant de créer sa propre entreprise. Son expérience dans la maîtrise du dessin, de l’identité graphique, du rough et du story-board destiné à la publicité se retrouve aujourd’hui dans sa peinture narrative. À l’acrylique sur toile, des femmes élégantes, ondulantes, issues de l’imaginaire de l’artiste sont chahutées, revisitées dans l’idée de vraisemblance et de proportion.   «  Je ne peins jamais la même femme, mais mes modèles ont toujours un point commun ; cette générosité dans les formes (…) J’aime le contraste d’une poitrine imposante, d’une taille très fine, des hanches larges, des pieds ténus e

Marie-Rose Atchama, et la lumière fut…

Avec la Lumière de la Sagesse, Marie-Rose Atchama s’est vue accorder la bénédiction d’une entité spirituelle afin d’ouvrir un espace créatif imaginaire, catalyseur de nos croyances. Cet ouvrage a paru cette année pour fêter une date emblématique ; l’éveil spirituel de l’artiste. « Il a débuté lorsque j’avais trente-trois ans il y a trente-trois ans. Cette année est pour moi une date anniversaire. » Le livre se construit selon quatre chapitres ; la lumière, la croix, l’énergie et la voix. Symbole de la totalité, le chiffre quatre est considéré comme la racine de toutes choses. Il représente le sens de la révélation, de la stabilité. Des psaumes rédigés par l’artiste accompagne ses dessins réalisés s elon un procédé antique. Ils sont accomplis à la plume à l’encre de chine et à l’acrylique sur un parchemin authentique en peau de mouton. « Toute notre création résulte selon moi de notre lumière à l'image de la Lumière Divine. » La lum