Copyrights : Philippe Gillotte Chez Philippe Gillotte , la photographie se vit comme une traversée : celle d’un homme dont le regard s’est formé à la croisée des Beaux-Arts, de la technique et de l’instinct. Son œuvre, à la fois multiple et cohérente, témoigne d’un engagement profond envers la lumière – non pas comme simple condition visuelle, mais comme matière vivante, vecteur d’émotion et révélateur d’humanité. La lumière sculptée Chaque image de Philippe Gillotte semble respirer. Il y a, dans sa manière d’apprivoiser la lumière, quelque chose de presque pictural, héritée des maîtres qu’il admire — de Johannes Vermeer, pour la précision et la douceur de la lumière, à Zao Wou-Ki, dont la peinture abstraite inspire sa sensibilité aux nuances et aux transparences. L’artiste n’éclaire pas : il sculpte. Qu’elle soit rasante ou diffuse, naturelle ou artificielle, la lumière devient langage. Elle modèle le réel, en révèle la texture et lui confère une profondeur émotionnelle rare. Ce...
Déclin du jour, acrylique sur toile, 92 x 65 cm, 2024 Une peinture du mouvement, de l’émerveillement, esthétique et contemplative, née de la joie du quotidien et de “l’extraordinaire de l’ordinaire”, portée par les terres ensoleillées qui ont forgé son regard. Certaines œuvres possèdent la mémoire du soleil. Elles portent en elles les rumeurs des places espagnoles, les couleurs vibrantes d'Amérique latine, les nuits chaudes où la fête se déploie comme une liturgie populaire. La peinture de Marie-Charlotte de Coincy naît au cœur de ces territoires auxquels sa vie l’a tant liée. Elle a enseigné les mots de l’Espagne avant d’en peindre la lumière. Elle a transmis la littérature de l’Amérique latine avant d’en incarner la chaleur dans ses toiles. Ces influences nourrissent aujourd’hui une création où le mouvement, la joie et l’intensité deviennent quête de liberté. Ce même élan irrigue ses variations autour de la course landaise où le corps défie l’instant, comme dans ses paysa...